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mercredi 21 mars 2012

Le tueur toulousain se serait radicalise au sein d'un groupe salafiste

nformations Minute par minute
Une grande opération du RAID a débuté dès 3h30 dans le quartier de la Croix-Daurade à Toulouse pour interpeller le suspect des tueries de Toulouse et de Montauban.

Le suspect s'appellerait Mohammed Merah, c'est un Français d'origine algérienne de 24 ans.

Il a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan, dit "être un moudjahidine", "appartenir à Al-Qaida" et "avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française".

Il est "bavard" selon Claude Guéant, a "beaucoup expliqué son itinéraire", aux policiers du Raid, et aurait également appelé une journaliste de France 24 pour revendiquer les meurtres.

Les négociations, entamées avec le Raid après une première tentative d'assaut où deux policiers ont été blessés, ont été interrompues dans la matinée, avant de reprendre ce midi.

Le fil des événements en direct :


13h10 : Le contact est rétabli entre le Raid et le suspect, les négociations reprennent.

13h : Les obsèques religieuses du caporal Abel Chennouf, un des deux militaires du 17e RP de Montauban assassinés par le tueur au scooter, ont été célébrées ce matin en la cathédrale de la ville, en présence de nombreux militaires.

12h55 : Le directeur de la prison de Kandahar (sud de l'Afghanistan) affirme à la BBC que Mohamed Merah a été arrêté en 2007 et détenu trois ans pour une affaire d'attentats à l'explosif. Il se serait échappé lors d'une évasion de Talibans de grande ampleur en 2008.

12h35 : L'avocat Christian Etelin, sur BFMTV, indique avoir défendu Mohammed Merah dans une affaire de conduite sans permis il y a deux semaines. Il le décrit comme "doux et courtois", mais sa personnalité pourrait laisser craindre "un comportement imprévisible". Mohammed Merah avait également été condamné pour le vol d'un sac à main à l'arraché. Pour autant, "il n'avait jamais été dans une délinquance de violence", affirme son avocat. De plus, il était selon lui "extrêmement discret" sur l'islam ou le conflit israélo-palestinien.

12h25 : Claude Guéant confirme les attaches salafistes de Mohammed Merah. "Sa radicalisation s'est plutôt faite au sein d'un groupe d'idéologie salafiste, et affermie semble-t-il lors de deux voyages l'un en Afghanistan, l'autre au Pakistan", a-t-il déclaré en préfecture de Midi-Pyrénées. Un groupe toulousain qu'il décrit comme purement "idéologique". "Ce n'est pas un groupe qui ait jamais semblé prêt à passer à des actes criminels", a insisté Claude Guéant, dédouanant la DCRI : "Jamais aucun élément de nature à (faire) penser qu'il préparait une action criminelle n'était apparu".

12h05 : Les cours ont repris ce matin à l’école d’Ozar Hatorah à Toulouse, selon le Figaro.

12h : Ebba Kalondo, chef adjointe du service Afrique de France 24/RFI, a raconté en détail sa conversation avec celui qui se présente comme le tueur sur l'antenne de France Info. "Il n'était pas du tout agité, pas du tout énervé, ni excité. Très, très calme, très convaincu par ses dires, très poli. Il n'a pas arrêté de dire que ce n'était que le début et qu'il y aurait de prochaines attaques". "Il disait que c'était pour se venger de la loi contre le port du voile et aussi pour la participation de la France dans la guerre en Afghanistan et aussi pour protester contre la situation en Palestine".

11h55 : Selon "le Monde", Mohammed Merah s'est rendu à deux reprises en 2010 et 2011 au Pakistan pour intégrer des groupes de combattants basés dans les zones tribales. Une fois entraîné dans des camps qui accueillent des talibans, il aurait été envoyé en Afghanistan pour se battre contre les soldats de l'OTAN.

11h50 : "Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde", affirme le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.

11h45 : La marche qui devait réunir juifs et musulmans dimanche à Paris est annulée, annonce France Info. Elle n'a "plus lieu d'être", selon le président du Crif Richard Prasquier, qui affirme cependant : "Notre solidarité est intacte avec nos amis musulmans."

11h30 : Les habitants de l'immeuble ont été évacués.

11h25 : Les autorités palestiniennes en France condamnent l'attaque de l'école de Toulouse.

11h20 : Nicolas Sarkozy annonce qu'il se rendra à Toulouse au chevet des victimes et policiers blessés. "Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale". "Nous ne devons céder ni à l'amalgame ni à la vengeance".

11h15 : Nicolas Sarkozy s'exprime depuis l'Elysée. Il affirme que les policiers font tout "pour que le suspect soit arrêté, déféré et qu'il rende des comptes".

11h10 : Le suspect serait carrossier, selon le Point. Il aurait postulé pour entrer dans la Légion étrangère en 2010, mais aurait été recalé par les autorités militaires dès sa première journée d'intégration. Selon Europe 1, il n’a pas été retenu "en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique".

11h : L'évacuation des habitants du quartier aurait commencé, selon BFM TV. Le père d'un habitant cité par "20 minutes" affirme que l'évacuation se fera par le toit grâce à une nacelle de pompier.
10h55 : Les négociations confirment ce qu'on pensait de la personnalité du suspect : "quelqu'un de déterminé, de grand sang froid", dit Claude Guéant. "Ce garçon était suivi depuis plusieurs années par la DCRI. Aucun élément de nature criminelle n'était jusque là apparu".

10h50 : Deux frères, deux soeurs et la mère du suspect ont été placés en garde à vue, ainsi que la compagne d'un de ses frères, annonce Claude Guéant, qui évoque des "gardes à vue de précaution". "Il faudra savoir s'il était seul ou dans un groupe plus large".

"L'homme a parlé d'une voiture, une Mégane, dans laquelle des armes étaient entreposées à proximité. Ce qui a été confirmé".

10h45 : Claude Guéant fait un point sur la situation : "L'homme est toujours retranché. Il a beaucoup expliqué son itinéraire. Pour l'instant il ne parle plus, les conversations sont interrompues."

10h30 : Les trois enfants et le rabbin tués à Toulouse ont été inhumés à Jérusalem en présence de ministres du gouvernement israélien et d'Alain Juppé.

10h15 : Les musulmans de France sont "offensés" que le tueur se revendique de l'islam, dit Mohammed Moussaoui, président du CFCM.

10h10 : "Le Nouvel Observateur" a recueilli le témoignage d'une voisine du suspect.

10h05 : Les enquêteurs ont saisi une arme qui fait "le lien de façon formelle" avec les trois tueries, annonce le Point.fr.

10h : Selon Claude Guéant, le suspect a demandé "un moyen de communication avec la police". "Ce moyen de communication, il l'a échangé contre un colt 45 qu'il a jeté par la fenêtre". "Il a certes jeté une arme par la fenêtre, mais il en a d'autres. Il a ce matin affirmé qu'il avait une kalachnikov, une petite mitraillette Uzi (ndlr: un pistolet mitrailleur de fabrication israélienne) et également plusieurs armes de poing".

9h55 : De l'explosif a été retrouvé chez le frère du suspect, interpellé ce mercredi matin, annonce Europe 1.

9h50 : Une voiture remplie d'armes a été retrouvée à côté de l'immeuble du suspect, selon itélé.

9h45 : La détonation entendue à 9h serait due à la police qui a simplement fait sauter un véhicule qui gênait la circulation. Un bus se trouve par ailleurs à proximité de l'immeuble. Il pourrait servir, quand l'opération de police sera terminée, à évacuer les habitants de l'immeuble, selon une source policière.

9h40 : La rédactrice en chef de France 24 a reçu vers 1h un appel de revendication d'un homme se présentant comme le tueur, pris très au sérieux par les enquêteurs. "Quelqu'un m'a appelé pour s'identifier" comme le tueur, a expliqué la journaliste, jointe au téléphone par l'AFP. Son interlocuteur avait donné des détails sur le nombre de balles tirées lors des trois crimes et le type d'arme utilisé par le tueur. "Il s'est dit affilié à Al-Qaïda et a dit que ce n'était que le début", a raconté la journaliste selon qui, à la fin de la conversation, il "a gentiment dit au revoir". Il a également "dit que tout était filmé" et "a dit que ce serait sur la toile prochainement".

9h35 : Le suspect cerné s'appellerait Mohammed Merah, et est un Français d'origine algérienne de 24 ans, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP.

9h30 : Le maire de Toulouse évoque "un soulagement pour l'ensemble des Toulousains".

9h20 : C'est le "croisement des éléments de renseignement et de ceux judiciaires qui ont permis d'affiner le choix de l'objectif, parmi une quinzaine de possibilités, jusqu'à mardi, les enquêteurs n'avaient pas de certitude absolue", ont expliqué des sources policières.

La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait dressé "deux courtes listes de suspects potentiels dans les deux pistes principales retenues, celle de l'ultra-droite radicale et celle de l'islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées".

9h15 : Les funérailles des victimes de la tuerie de Toulouse débutent à Jérusalem.

9h10 : Le suspect n'est pas arrêté mais est "hors d'état de nuire" selon Claude Guéant sur BFM TV.

9h05 : Selon une habitante de l'immeuble interrogée par le "Nouvel Observateur", les tirs reprennent. "Les voisins ont peur d'une bombe dans l'immeuble".

9h : Le suspect est toujours retranché au premier étage du 17 rue du sergent Vigné à Toulouse. "Les habitants ne courent pas de danger pour l'instant", affirme le porte-parole du ministère de l'intérieur sur Europe 1.

8h55 : "Le suspect a dit au négociateur du Raid qu'il se rendra dans l'après-midi", déclare Claude Guéant sur BFM TV. "Notre souci est d'interpeller" le suspect "vivant", répète-t-il.
8h50 : Nicolas Sarkozy fera une "déclaration à la presse" après le Conseil des ministres et une rencontre prévue à 10h avec les représentants des communautés juive et musulmane, annonce l'Elysée dans un communiqué.

8h35 : Il ne faut "pas d'amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce", a déclaré Dalil Boubakeur recteur de la Grande mosquée de Paris.

8h30 : Richard Prasquier, président du Crif, fait part de son "intense soulagement" sur itélé. "Il nous revient de faire la distinction entre l'islam de France et les extrémistes", affirme-t-il.

8h25 : Nicolas Sarkozy a interdit l'assaut final du RAID afin d'interpeller le suspect vivant, selon Europe 1.

8h20 : Le suspect a déjà été arrêté à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une source proche de l'enquête confirmant une information d'Europe 1.

8h15 : "L'individu est toujours retranché, les négociations se poursuivent mais sont au point mort. Il riposte. Ça peut durer des heures, voire la journée", affirme Didier Martinez, délégué SGP Unité police FO pour la région Midi-Pyrénées, au "Nouvel Observateur". Interrogé au sujet des autres opérations de police menées simultanément : "Deux ou trois opérations sont en cours mais il est difficile d'en dire davantage pour ne pas les compromettre". Au sujet des effectifs de police : "entre 200 et 300 hommes sont sur place, dont une quinzaine d'hommes du Raid et une cinquantaine d'enquêteurs DCPJ".

8h10 : "Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats" durant l'enquête, a déclaré le ministre de la Défense Gérard Longuet sur RTL. "Les informations liées au jihad ont été également épluchées. C'est le croisement des informations liées à ce que nous pouvons connaître et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher", selon lui.

8h05 : "Le risque fondamentaliste a été sous-estimé" en France, estime Marine Le Pen sur itélé. "Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours".

8h : L'intervention du RAID se déroule au 17 rue du sergent Vigné à Toulouse.

7h50 : Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, se félicite de l'action rapide de la police française dans l'enquête, dans une interview à la radio publique israélienne.

7h45 : L'enquête a également avancé en suivant la piste du scooter du tueur. Quand ils ont su que le tueur se déplaçait sur un puissant scooter TMax 530, les enquêteurs se sont rendus dans une concession Yamaha de la région. Il leur aurait alors été indiqué que quelques jours plus tôt, "quelqu'un était venu les voir pour demander comment défaire le traqueur", une puce permettant de géolocaliser l'engin en cas de vol, a indiqué une source proche de l'enquête.

7h40 : Le suspect a été identifié grâce à l'adresse IP de son frère, qui avait consulté l'annonce du militaire vendant sa moto, et tué le 11 mars à Toulouse, selon itélé.

7h35 : L'homme serait retranché au rez-de-chaussée d'un immeuble de cinq étages, affirme Europe 1.

7h30 : "J’espère que c’est le bon, je suis tout tremblant à l’idée que ça puisse être le bon. On (les paras) est directement touché, on est tous en deuil", dit Nabil, un para du 11e BP à notre envoyée spéciale Cécile Deffontaines.

7h25 : Le RAID aurait donné l'assaut contre le domicile du suspect, selon itélé.

7h20 : Ce que l'on sait du suspect.

6h30 : Le frère et la soeur du suspect sont dans la même mouvance que lui mais, moins violents, ils n'ont pas effectué de séjour dans la zone pakistano-afghane, selon une source proche de l'enquête.

6h25 : Au total, trois policiers ont été touchés lors de l'opération qui a débuté vers 3h30 : un premier policier a été blessé au genou, un deuxième blessé à l'épaule et un troisième choqué après avoir reçu une balle dans son gilet pare-balles.

6h20 : "Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé", dit "être un moudjahidine", "appartenir à Al-Qaida et dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française", selon Claude Guéant.

6h15 : "Plusieurs opérations sont en cours", selon le parquet antiterroriste.

6h10 : Le suspect "a des attaches" avec des salafistes et des jihadistes, selon Claude Guéant.

6h05 : "La mère du suspect a été amenée sur les lieux, il lui a été proposé de prendre contact avec son fils, de le raisonner, mais elle ne l'a pas souhaité, indiquant qu'elle n'a guère d'influence sur lui", affirme Claude Guéant.

6h : Le frère du principal suspect a été arrêté, annonce Claude Guéant devant les journalistes.

5h45 : Six ou sept coups de feu ont été entendus à proximité du lieu où est retranché le suspect, selon des journalistes sur place.

5h40 : "Haut degré de confiance" que le suspect soit le tueur au scooter, selon les enquêteurs.

5h30 : L'homme serait un Toulousain d'origine algérienne, selon l'AFP.

5h20 : Des tractations sont en cours avec le suspect pour le convaincre de se rendre, après une tentative d'assaut menée dès 3h30.

5h10 : Le suspect s'était rendu dans les zones troublées pakistano-afghanes, selon une source proche de l'enquête. Il "fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services".

5h05 : Des policiers portant des casques et des gilets pare-balles sombres ont bouclé ce quartier très résidentiel de Toulouse, pas très éloignée des lieux de la tuerie de lundi, a constaté un journaliste sur place.

5h : Le suspect était déjà soupçonné après les meurtres des militaires. "Il était dans le collimateur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats. La police judiciaire a alors apporté un élément très précieux qui a boosté l'enquête", a indiqué une source proche de l'enquête.

4h55 : L'avion transportant les victimes de la tuerie est arrivé en Israël.

4h50 : Deux policiers ont été blessés lors d'une tentative d'assaut, mais pas gravement.

4h45 : L'homme retranché, âgé de 24 ans, se revendique d'Al-Qaïda. Il ne détient apparemment pas d'otage.

4h30 : On apprend qu'une opération du RAID est en cours dans le quartier de la Croix-Daurade à Toulouse, en lien avec les tueries de Toulouse et de Montauban.
Source : l'Observateur

lundi 19 mars 2012

Fusillade crapuleuse dans une ecole juive Ozar Hatorah a Toulouse

Fusillade d'un fou dans une école juive OZAR HATHORAH a Toulouse.
Un homme a ouvert le feu ce matin sur le collège juif Ozar-Hatorah, faisant quatre morts, dont trois enfants, et un blessé grave. Nicolas Sarkozy s'est rendu sur place dans la matinée.
«Aujourd'hui est une journée de tragédie nationale». Tels ont été les mots de Nicolas Sarkozy, arrivé lundi en fin de matinée sur les lieux de la fusillade mortelle devant une école juive de Toulouse. Le président a décrété une minute de silence mardi à 11h, dans les écoles du pays.

La tuerie a eu lieu lundi matin, devant l'école juive Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel Bonnefoy. Selon la police, un homme a tiré vers 8h10 sur un groupe de 4 à 5 personnes, en tuant au moins quatre: un professeur, ses enfants de 6 et 3 ans, et un autre enfant de huit ou dix ans. Un adolescent de 17 ans se trouve en outre entre la vie et la mort dans un hôpital toulousain.

L'adulte tué était un Franco-Israélien originaire de Jérusalem, selon un de ses proches. «Il était parti en septembre dernier pour une mission de deux ans pour enseigner les matières juives à Toulouse», a expliqué cette source.

Selon Patrick Rouimi, un des responsables des parents d'élèves, le tireur a ouvert le feu sur un groupe de gens qui attendaient à un point de ramassage scolaire informel.
Source : Le Figaro

samedi 18 février 2012

Navires de guerre Iraniens en Méditerranée

Navires de guerre Iraniens en Méditerranée
L'Iran a envoyé des navires de guerre en Méditerranée pour "montrer la puissance" de la République islamique, alors que les tensions avec Israël sont au plus haut du fait de la crise nucléaire et des récents attentats anti-israéliens en Inde et en Thaïlande.
L'Etat hébreu a dit qu'il suivrait "de près" cette opération, la deuxième de ce genre depuis la Révolution islamique de 1979, la dernière remontant à février 2011.

Des navires de guerre iraniens sont entrés samedi en Méditerranée après avoir franchi le canal de Suez, a annoncé le commandant en chef de la marine l'amiral Habibollah Sayyari cité par l'agence officielle Irna.
Il n'a pas donné de détails sur le nombre, la nature ou la mission de ces bâtiments, se bornant à indiquer que cette opération visait notamment à "montrer la puissance de la République islamique d'Iran".
Les navires en question pourraient être le destroyer Shahid Qandi et le bâtiment de soutien et de ravitaillement Kharg, dont la presse iranienne a annoncé début février une escale de plusieurs jours dans le port saoudien de Jeddah, sur la mer Rouge.
Lors de la première mission de la marine iranienne en Méditerranée en février 2011, deux navires --le Kharg et la frégate Alvand-- s'étaient rendus en Syrie pour une escale au port de Lattaquié avant de regagner la mer Rouge et l'Iran.
Ce premier passage de navires de guerre iraniens par le canal de Suez depuis 1979 avait provoqué de vives réactions d'Israël, qui l'avait qualifié de "provocation" et avait mis sa marine en état d'alerte.
Les Etats-Unis avaient lancé de leur côté un avertissement aux navires iraniens, leur demandant de "se conformer aux lois internationales et n'entreprendre aucune action qui pourrait compromettre la sécurité".
"Nous suivrons de près le déplacement de deux navires pour vérifier qu'ils ne s'approchent pas des côtes israéliennes", a affirmé samedi à l'AFP une responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, sans faire plus de commentaires.
La nouvelle mission iranienne en Méditerranée intervient alors que les relations entre Israël et l'Iran sont des plus tendues, alimentées par la crise autour du programme nucléaire iranien et les récents attentats anti-israéliens en Inde et en Thaïlande attribués par l'Etat hébreu à Téhéran.
Les puissances occidentales et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir fabriquer l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, ce que dément catégoriquement l'intéressé.
Israël a multiplié ces dernières semaines les déclarations évoquant de possibles frappes contre les installations nucléaires iraniennes, Téhéran menaçant en retour de frapper l'Etat hébreu ainsi que les forces de son allié américain dans la région, mais aussi de fermer le détroit d'Ormuz par où transite le tiers du trafic maritime pétrolier mondial.
Pour des raisons aussi bien politiques que militaires, l'Iran a entrepris depuis deux ans de développer la présence en haute mer de sa marine jusqu'alors cantonnée à la défense des côtes iraniennes à l'est du détroit d'Ormuz. Le contrôle du Golfe, à l'est du détroit, est dévolu aux forces navales des Gardiens de la révolution.
La marine, dont les forces de haute mer sont limitées à une demi-douzaine de petites frégates ou destroyers et à trois sous-marins russes de classe "Kilo", a ainsi multiplié les opérations en mer d'Oman et dans le Golfe d'Aden, en particulier pour protéger les navires iraniens contre les pirates somaliens opérant dans cette zone.
Elle y déploie désormais en permanence au moins deux navires qui ont déjà escorté plus de 1.300 bateaux marchands et ont été engagés dans plus d'une centaine d'affrontements armés avec des pirates, selon des indications données en décembre par l'amiral Sayyari.
Elle y a également fait patrouiller pour la première fois l'été dernier l'un de ses sous-marins "Kilo", et l'amiral Sayyari a annoncé son intention d'envoyer des bâtiments dans l'Atlantique à une date et pour une mission qu'il n'a pas précisées.
Source : Le Parisien

samedi 19 novembre 2011

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